Le cri – N. Beuglet – 2016

Extrait:

« Sarah s’éveilla en sursaut, le cœur frappant à tout rompre contre sa poitrine. Son téléphone sonnait sur l’oreiller. Juste à côté d’elle, sa main froissa une feuille de papier sur laquelle avait été esquissé un visage à la bouche grande ouverte et sur le front duquel on pouvait lire l’inscription « 488 ». Mais le dessin était à peine visible, comme plongé dans la pénombre alors qu’on était en plein milieu de journée. Sa blessure au visage ! Elle s’était infectée. Elle était en train de perdre la vue ! Sarah saisit son téléphone au moment où la sonnerie s’arrêtait. Le regard trouble, elle vit que l’appel provenait du légiste, Thobias Lovsturd. C’est là qu’elle distingua l’heure sur l’écran du portable. Elle se leva d’un bond et ouvrit si vite les rideaux qu’elle manqua de les déchirer. En un éclair, elle eut la confirmation de ce qu’elle redoutait et l’explication de son voile gris devant les yeux. Son œil allait très bien, seulement il faisait nuit. »

4ème de couverture:

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre… Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ? Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort… Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Inspiré par des découvertes et des événements réels, Le Cri renvoie à nos peurs les plus intérieures. Un thriller sur la folie des hommes et le danger d’une science dévoyée, transformée en arme fatale.

Ce qu’Isabelle en pense…

Suite aux avis et attirée par la belle couverture du livre, un majestueux bâtiment dans une ambiance ouatée par la neige précédé de quelques traces de pas intrigantes, une quatrième de couverture bien alléchante, me suis lancée dans Le Cri de Nicolas Beuglet … Ce sera donc incontestablement hôpital psychiatrique, thriller psychologique , le tout dans un froid polaire…bref une ambiance nordique … ( genre Glacé de Minier avec une touche de Grangé ) Hélas en l’espace d’un peu plus de cent pages , l’hôpital a explosé et nous quittons cette ambiance nordique, direction Paris … alléchante couverture c’est terminé! j’ai, en plus, le sentiment, à ce stade du roman, d’un changement de style ; on quitte un futur bon polar pour un film d’action américain allant de rebondissements en rebondissements, de situations en situations de plus en plus rocambolesques, une course poursuite contre la montre, des intervenants type super héros avec comme image de fond l’agence CIA ( et non FBI monsieur Gérard Collard .. après 500 p vous ne l’avez pas noté ?? ..) Assez déçue je poursuis… plus par curiosité … et, à part avoir gagné en empathie pour la belle Sarah, je n’ai pas pu adhérer aux explications scientifiques et surtout à la « super » machine au fonctionnement totalement inconnu et inexpliqué qui vont donner sur les deux cents dernières pages une touche de science-fiction à mon film d’action .. Pour moi ce sera lu et vite oublié 😉

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